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Le feu est en la demeure, tisonné et attisé par des cadres et militants du parti qui, pour le moins qu’ils avouent présentement, dénoncent un deal secret, traduit dans les faits par notamment, l’acceptation de bonus électoraux immérités.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le clairon de la contestation est sonné publiquement en premier par Samir Bouakouir, candidat malheureux à la députation, pour la circonscription du nord de la France. C’est lui qui asséna, avant que d’autres langues ne se délient, la grave accusation de ce que la direction d’Alger du parti soit gérée de l’extérieur par un clan du pouvoir. Une accusation corroborée, il faut bien le noter, par l’ancien premier secrétaire, Karim Tabbou, candidat heureux à la députation dans la circonscription de Tizi-Ouzou, qui atteste que «le FFS est en train de virer d’un parti d’opposition plaidant pour le changement démocratique et pacifique vers un parti qui s’accommode des compositions avec quelques franges du système et qui commence à se normaliser». Mieux encore, Karim Tabbou n’hésite pas un instant pour évoquer une normalisation en marche. «La direction est en train de conduire le FFS vers une normalisation, une domestication claire dont les objectifs sont de participer aux équilibres internes du pouvoir.» L’ex-premier secrétaire du parti sait assurément de quoi il parle. Il a été le premier à en faire les frais, éjecté sans préavis ni sommation de son poste afin qu’une nouvelle direction du parti puisse «injecter du mouvement dans le statu quo». Tardivement, peut-être, Karim Tabbou s’éveille au véritable sens de la fameuse formule par laquelle Aït Ahmed devait justifier l’alignement, inattendu, de sa formation dans la compétition électorale : la participation aux équilibres internes du pouvoir. Aussi, pas étonnant que le FFS fasse l’objet d’autant de gratitude de la part du pouvoir qui, pour commencer, l’a gavé de bonus électoraux injustifiés. «Des militants sont aujourd’hui scandalisés dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, après avoir appris que le parti s’est vu attribuer deux sièges qu’il n’a pas obtenus et qu’il n’a pas mérités. Le FFS est réduit à un parti qui accepte les strapontins», fulmine Tabbou. Fait aggravant pour un parti qui non seulement se retient de dénoncer les irrégularités, nombreuses et vérifiées, qui ont entaché le scrutin législatif mais bien pis encore, s’accommode au mépris de toute éthique politique, de la fraude lorsqu’elle lui est profitable. En témoigne, la satisfaction aucunement gênée qu’il a exprimée, après la délibération du Conseil constitutionnel.
Aït-Ahmed et la tentation de l’occulte
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/05/31/article.php?sid=134913&cid=2
Actualités
Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
Le «Rajeunissement», version 2012
Par Maamar Farah
Le chef de l’Etat a été très clair à Sétif : «Il est temps pour nous de quitter la scène.» Tout le monde attendait donc le rajeunissement, et il est venu aussitôt la nouvelle Assemblée nationale installée.
Merci pour ce premier geste qui sera apprécié à sa juste valeur. Merci d’avoir pensé à un jeunot comme M. Ould- Khelifa pour la présidence de cette honorable institution et nous espérons que les prochaines décisions donneront leurs chances à d’autres juniors !
maamarfarah20@yahoo.fr
P.S. : Il y a une expression populaire bien de chez nous pour désigner ceux qui n’ont aucune pudeur : «Il a le visage en ferraille !» Revoilà Bernard-Henri Levy qui appelle François Hollande à intervenir en Syrie… BHL est sous contrat israélien et il faut bien terminer la mission. Et, contre toute attente, le nouveau président français pourrait bien le suivre dans cette voie. En Libye, Sarkozy n’avait pas la Chine et la Russie dans le rétroviseur. Faites bien gaffe, M. Hollande : pour trouver votre chemin de Damas, ne comptez surtout pas sur ce philosophe sans lumière, devenu un apôtre de la guerre.
Sports
: BASKET-BALL
CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION (30e JOURNةE)
Le GSP sacré, Témouchent et Cherchell barragistes
Résultats
CRB Témouchent-TBB Blida 69-79
O Batna-IRBB Arréridj 87-73
AB Skikda-OM Bel-Abbès 76-61
WA Boufarik-AU Annaba 107-65
CRB Dar El-Beïda-MS Cherchell69-60
CSM Constantine-USM Blida 62-61
NA Hussein-Dey-NB Staouéli 66-88
GS Pétroliers-US Sétif 107-75
Classement
Reste à jouer : WAB-GSP (samedi 2 juin à Boufarik à huis clos).
| La gentille main de l’étranger ! |
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Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.fr |
Abdekka a promis de tenir compte du rapport de la CNISEL
qui évoque la fraude aux dernières législatives : en octobre
prochain, pour les communales, il n’y aura pas de…
… Commission de surveillance
du scrutin !
C’est un combat qu’il faut mener avec acharnement. Non sans tirer l’oreille à certains amis démocrates qui nous ont amené là, mis dans ce bourbier. Eh oui, ce sont eux principalement qui ont toujours exigé une surveillance internationale de nos élections. Eh ben maintenant, faut faire marche arrière toute ! Et militer ardemment pour supprimer le recours à des observateurs étrangers. Les délégations occidentales, arabes et africaines qui débarquent chez nous pour scruter une élection, c’est cela le véritable danger pour la démocratie en Algérie. La présence de scrutateurs suédois, finlandais ou danois est un gage de validation certaine des résultats de l’élection quelle qu’elle soit ! On les dirait tous formatés sur le même verdict, les blondinets : «Le vote s’est déroulé dans d’excellentes conditions marquées par la transparence et la démocratie !» Avec au bout, un FLN qui rafle tout, sièges, strapontins et même fenêtres de l’APN, ne laissant au RND que les poignées des portes. Non ! Assurément, tant que les observateurs étrangers seront acceptés et reçus chez nous, la fraude aura encore de beaux jours devant elle. Mais en même temps, je l’avoue, je ne sais pas s’il est possible de revenir en arrière aussi brutalement et d’exiger l’absence formelle des scrutateurs étrangers lors de nos scrutins après avoir demandé leur présence express ? C’est un peu embarrassant, je l’admets volontiers ! Il y a peut-être une solution ! On peut suggérer l’envoi par les instances internationales d’une double délégation. Une composée d’observateurs chargés de surveiller le vote lui-même. Et une seconde délégation qui scruterait les faits et gestes de la première ! Techniquement, c’est un peu encombrant, certes. Imaginez un peu le bureau de vote d’une petite école de campagne. Une flopée d’observateurs pour une poignée de votants dans un endroit exigu ! Ça peut aussi poser des problèmes de logistique. Où loger ces légions d’observateurs internationaux déferlant sur notre pays ? Mais faut ce qu’il faut ! Aux grands maux, les grands moyens ! Maintenant, si, même avec des délégations d’observateurs étrangers en doublette, voire en triplette, nous débouchons toujours sur des résultats électoraux validés et cleans, il n’y a alors qu’une seule explication. Le pouvoir est honnête. Le peuple dans sa majorité est malhonnête. Organisons alors très vite un référendum avec cette seule question : «Faut-il oui ou non garder ce peuple ?» Un vote exclusivement réservé aux observateurs étrangers, bien sûr ! Avec interdiction formelle signifiée aux Algériens de consulter le fichier électoral. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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