Générés par une «inauguration» précipitée, les problèmes se répercutent négativement sur la prise en charge des malades. Intenable, la situation est dénoncée par de nombreux agents et praticiens qui se sont rapprochés de nos bureaux. «Laissés sans surveillance médicale, trois enfants, dont une fillette de 16 mois, sont décédés en avril dernier, au niveau de l’ancienne clinique de chirurgie infantile (CCI). Celle-ci n’est pas habilitée à hospitaliser les victimes d’accident domestique, car l’unité des brûlés ne figure pas dans son organigramme», soulignent nos interlocuteurs qui interpellent le ministre de la Santé.

«Au lieu d’installer en premier lieu, les équipements et le matériel, les responsables du CHU et de la direction de la santé qui veulent ‘’plaire’’ transfèrent les malades qui n’ont aucun avis à émettre. Pis encore, nos décideurs n’ont effectué aucun essai avant la mise en service du nouveau HME, fonctionnant avec une administration ambulante. Car ses bureaux ont été annexés par la CCI  qui a en outre accaparé, au vu et au su de tout le monde une partie du service néonatal (espace réservé en principe aux mamans pour allaiter leurs nourrissons).

Les deux infirmières par équipe ne peuvent allaiter les 60 bébés qui ont besoin d’un biberon toutes les 2 heures et assurer les soins des mamans», dénoncent les salariés du nouveau HME qui a été, disent-ils, privé d’eau le week-end dernier. «Détachées de l’EHS d’El Eulma, les deux gynécologues sont débordées. En charge de 115 lits, les sage- femmes ne disposent pas de chambre de détente. Fonctionnant H24, l’hygiène de la salle de gynécologie ne peut être assurée par uniquement quatre femmes de ménage. L’établissement ne disposant toujours pas de téléphone, ne peut fonctionner avec une seule ambulance», tonnent nos interlocuteurs.

«Pour regagner le service des suites de couche, la malade est obligée de traverser un hall. Trouvez-vous normal que le laboratoire soit implanté à l’intérieur de la radiologie ?» s’interrogent les médecins. Pour connaître la version de la direction du HME, nous avons essayé de joindre la directrice de l’établissement, en vain.
 

Les quantités de cinq types de billets de banque devant être retirés définitivement de la circulation à compter du 31 décembre 2014 sont «infimes» et représentent 0,5% de l’ensemble de la masse en circulation, a annoncé, hier à Alger, Mohamed Brahim, directeur du réseau et des systèmes de paiement à la Banque d’Algérie.

Cette opération, la troisième du genre depuis la fin des années 1970, s’inscrit dans le cadre du «rajeunissement» des billets de banque en circulation et en application du règlement n°13-02 du 19 novembre 2013, a relevé ce responsable lors d’une conférence de presse organisée au siège de la Banque d’Algérie. Les billets concernés par l’opération de retrait, dont l’état physique laisse à désirer, sont issus des première et seconde séries d’émission et ont plus de 30 ans d’âge.

Il s’agit des billets de 100 DA de type 1981 émis et mis en circulation le 1er novembre 1981, de 100 DA de type 1982, émis et mis en circulation le 8 juin 1982, de ceux de 20 DA de type 1983 créés par le décret de janvier 1983 et mis en circulation le même mois. Sont également concernés les billets de 200 DA de type 1983 créés en janvier 1983 et mis en circulation en mars de la même année, les billets de 10 DA type 1983 créés et mis en circulation le 10 mars 1984. Les détenteurs desdits billets pourront, selon ce responsable, effectuer leurs transactions normales ou les échanger sans limitation de montant auprès des banques jusqu’à la fin de l’année en cours.

Les billets retirés de la circulation demeurent, pendant une période de 10 ans à compter du 1er janvier 2015, échangeables exclusivement auprès des guichets de la Banque d’Algérie, conformément à l’ordonnance d’août 2003 relative à la monnaie et au crédit. Les billets concernés par la mesure de retrait et non présentés à l’échange perdront, au terme de ces dix années, leur pouvoir libératoire et leur contre-valeur sera acquise au Trésor public, a précisé le directeur du réseau et des systèmes de paiement à la Banque d’Algérie. A signaler que ces billets ont été grandement remplacés par l’émission et la mise en circulation de billets et de pièces, notamment de 200 DA, 100 DA, 50 DA,
20 DA et 10 DA.