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BAC 2016 Le complot : discrédit sur un examen national

 

 

 

 

  

   

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Actualités :
 FERMETÉ, DÉTERMINATION, SÉRÉNITÉ... 
La méthode Benghebrit


C’est à un véritable lynchage que fait face la ministre de l’Education nationale de la part du courant islamo-conservateur, tous segments confondus. Ceci en l’absence, à quelques exceptions près, faut-il le regretter, d’un soutien franc de la famille opposée, celle démocratique et moderniste.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
 - Tous les chefs des partis islamistes et les autres personnalités de la mouvance verte ont tu leurs différences d’approche pour s’en prendre férocement à Nouria Benghebrit dès son intronisation, il y a deux ans de cela, à la tête du tant névralgique secteur de l’éducation nationale. Et le scandale de la fraude généralisée à la session du bac de cette année leur a été cet «argument providentiel» pour escompter porter le coup de grâce à cette honorable dame, exigeant tout simplement sa démission ou, carrément, son renvoi de l’Exécutif. Que ce soit Fillali Ghouini, le secrétaire général du mouvement Islah, son homologue de Nahda, Mohamed Dhouibi ou encore le président du FJD, Abdallah Djaballah et son compère du MSP, Abderezzak Mokri ou encore Ahmed Dane du Mouvement de la construction nationale et Abdelmadjid Ménasra du FC, tout ce beau monde a momentanément mis de côté ses querelles de chapelle et de leadership pour vilipender, dans une communion rarement vérifiée, une Benghebrit qui a le «tort» d’être le seul ministre de l’Education, depuis Mustapha Lacheraf, à avoir une véritable feuille de route pour sortir ce secteur de sa déroute. Il faut dire que le mal du secteur est tellement grand que le chantier auquel cette «dame de fer» s’est livrée relève presque d’une gageure et d’un pari fortement risqué quand on sait qu’il est gangréné de l’intérieur par les forces de la régression qui n’hésitent point à faire jonction avec leurs pairs des partis de la mouvance et de leurs relais associatifs et médiatiques. Preuve en est qu’à ses tous premiers pas, l’ex-première responsable du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), a été la cible d’attaques ininterrompues du courant islamo-conservateur, accusée qu’elle est «d’atteinte à l’unité et à l’identité nationales, de remise en cause de l’enseignement de la langue arabe et de l’éducation islamique, de franciser l’enseignement, …». Des détracteurs qui ont été jusqu’à remettre en cause le patriotisme et le nationalisme des aïeux de l’honorable ministre. Autant de «lignes rouges» auxquelles Benghebrit a opposé sérénité et détermination à poursuivre son projet, «piochant» même dans le terreau de ses détracteurs pour leur apporter la contradiction.

Et il faut admettre que la ministre de l’Education nationale bénéficie du soutien franc et direct du gouvernement et celui du secrétaire général du RND et néanmoins directeur de cabinet du président de la République. A cet appui, s’ajoutent celui du PT tout aussi clair et celui, certes «un peu timoré» du RCD qui s’est, à l’occasion, départi quelque peu de son opposition sans concession au pouvoir ces dernières années. Car pour le reste des «forces» démocratiques, qu’elles relèvent de l’opposition ou de l’allégeance, c’est la prudence qui est de mise. C’est ainsi que le Premier ministre a réaffirmé, avant-hier, dans son intervention à la 19e tripartite, la «détermination du gouvernement à poursuivre les réformes engagées dans le secteur de l’éducation car l’Algérie a besoin de modernité». Et à Abdelmalek Sellal de dénoncer «certaines parties qui tentent de saborder cette évolution». Ce qui sonne comme un soutien on ne peut plus franc et net à Benghebrit au moment où beaucoup craignaient un «lâchage» de la dame comme le pouvoir a l’habitude de procéder quand il est acculé, notamment par le courant islamo-conservateur. Et comme un bonheur n’arrive également jamais seul, le même jour, la ministre de l’Education bénéficie d’un autre soutien et pas des moindres. Celui de Ahmed Ouyahia qui a franchement pris sa défense, estimant qu’elle «s’applique à mettre en œuvre un programme de réforme qui date de 2000 déjà contesté par les conservateurs». Et de considérer que l’affaire de la fraude au bac relève d’un véritable «complot» puisque, selon lui, «on veut lui faire payer la facture sur le dos des 800 000 candidats au bac».
Aussi, le Parti des travailleurs voit dans cette fraude «une œuvre de déstabilisation de l’ensemble de la famille de l’éducation nationale ; fonctionnaires, élèves, parents d’élèves», voire une «opération visant à jeter le discrédit sur un examen national et par ce biais, déstabiliser l’Etat qui l’organisa. Soutenant les «enquêtes diligentées pour débusquer tous ceux qui sont impliqués dans ce complot gravissime, le PT dénonce les voix qui s’élèvent pour tenter de mettre en échec les efforts de Nouria Benghebrit qui visent à réformer, algérianiser et à ouvrir notre système éducatif sur l’universalité, renouvelant son soutien à la ministre qui fait face dignement à cette épreuve douloureuse et condamne tous ceux qui ont utilisé la provocation pour s’attaquer à elle de manière immorale, en demandant sa tête, et en tentant de jeter l’opprobre sur l’ensemble de la famille de l’éducation nationale». 
Complot, voilà un qualificatif dont usera également le président du RCD qui se démarque et nettement de ses pairs notamment «Verts» au sein de la CLTD (Coordination des libertés et la transition démocratique) et de l’Icso (Instance de concertation et de suivi de l’opposition).
Pour Mohcine Belabbas, la fuite de certains sujets lors de l’examen du baccalauréat relève d’une opération «commandée, organisée et bien étudiée». Soit les attributs d’un «complot» en bonne et due forme, dirigé «pas seulement contre la ministre en personne mais contre l’Etat dont la déliquescence vient d’être une fois de plus ainsi démontrée». 
Mais la ministre de l’Education nationale bénéficie aussi et surtout du soutien le plus franc, le plus significatif de tous, celui du petit peuple. Via les réseaux sociaux, ils sont nombreux les Algériens, notamment les jeunes et ceux des vieilles générations, ceux qui ont eu à se frotter à la «bonne vieille école», à exprimer leur soutien indéfectible à Benghebrit, tournant en dérision ses détracteurs auxquels ils tiennent à rappeler bien de tares qui font leur face cachée. 
M. K.

 

   



04/05/2016
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