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Actualités :

La cacophonie autour du projet de révision de la Constitution est symptomatique de la féroce lutte de succession que se livrent les divers clans du pouvoir.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
Des clans qui, une fois «l’os» du quatrième mandat «avalé» dans une fausse communion, ont aussitôt repris leur bataille. Et à chacun d’user de sa façade politique et institutionnelle pour prêcher sa bonne parole et sonder l’autre dans ce qui s’apparente à un spectacle de marionnettes où ceux qui jouent sont de simples figurants, les vrais acteurs étant derrière, voire loin des rideaux, tirant les ficelles.
Et le projet de révision constitutionnelle, qui se fait désirer, fait office de l’enjeu que se disputent justement ces clans. 
«La révision constitutionnelle sera dévoilée dans les prochains jours», a ainsi annoncé Abdelkader Bensalah. C’était avant-hier samedi, quand le second homme de l’Etat qui s’exprimait néanmoins en tant que secrétaire général du RND, se confiait aux cadres et militants de son parti, «Selon les indices en notre possession, le projet portant révision de la Constitution promis par le président de la République sera connu dans les tous prochains jours», a soutenu Abdelkader Bensalah. Une sortie qui sonne comme un cinglant démenti brandi à la face de Amar Saâdani.
Le secrétaire général du FLN, qui s’est voulu le porte-parole du haut-lieu, multipliant prédictions sur prédictions, dont beaucoup se sont révélées de fausses annonces, n’a-t-il pas avancé l’exact contraire en affirmant dans un entretien au journal électronique TSA (Tout Sur l’Algérie), que la révision pourrait être décalée à l’effet, a-t-il expliqué, de «permettre à l’opposition de prendre part aux consultations» y afférentes.
Une disponibilité à l’endroit de l’opposition que le second homme de l’Etat dément catégoriquement : «la mouture de la Constitution sera celle de la classe politique et la société civile consultées lors des différentes consultations initiées par le président de la République, à l’exception bien évidement des parties qui se sont auto-exclues du processus», a tonné Bensalah qui s’en est également pris au président de l’APN. 
«Ces derniers jours, on a assisté à une profusion de déclarations autour de la révision constitutionnelle. Nous avons entendu, à ce propos, une chose et son contraire. Des commentaires et des prévisions infondées (...) Des déclarations dont les auteurs prétendent connaître les échéances et le contenu, générant de fait un débat irréel et allant à l'encontre des mœurs politiques car dénué de toute crédibilité.»
Une attaque qui cible on ne peut plus clairement Saâdani sans épargner le président de l’APN qui avait annoncé, pour sa part, dans une émission de la télévision nationale, avoir reçu une copie du projet, en dévoilant à l’occasion, les grands changements prévus. 
Et il y a juste une semaine, le président du Conseil constitutionnel s’est mis de la partie en démentant les présidents des deux chambres parlementaires. Mourad Medelci a, en effet, affirmé que l’institution qu’il préside «est toujours en attente» de sa saisine concernant la copie du projet de la révision du texte fondamental du pays. «La Constitution est régie par des règles claires et lorsque le président de la République décide de procéder à sa révision, il le fait à travers une saisine officielle du Conseil constitutionnel, et nous sommes en attente de cette saisine jusqu’à présent», a-t-il ajouté.
Louisa Hanoune, que l’on ne peut soupçonner de ne pas être dans les secrets du sérail, n’a pas manqué, à son tour, de demander au président de la République, de «libérer» ce projet de révision constitutionnelle. La secrétaire générale du PT objecte à travers cette sollicitation de «soustraire » ledit projet aux «spéculations» des uns et aux «divagations» des autres.
M. K.

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	Tournoi d'excellence de la superdivision A Le GS Pétroliers qualifié pour le Championnat arabe des clubs champions

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Sports : 

L'attaquant de l'ASM Oran Antar Djemaouni est revenu à trois buts de l'actuel meilleur buteur du championnat professionnel de football de Ligue 1, Walid Derrardja (MCE Eulma), en marquant samedi sa dixième réalisation de la saison, à l'occasion de la 25e journée.

• Djemaouni a contribué à la victoire de son équipe face au RC Arbaâ (3-2). Avant cette journée, l'ancien attaquant de l'USM Blida avait été l'auteur d'un doublé lors du match nul ramené par son équipe du terrain de l'USM El Harrach (3-3). Djemaouni, recruté par les Oranais l'été dernier de l'AS Khroub (L.2), ravit ainsi la troisième à l'attaquant de l'USMH Mohamed Amine Abid qui partage la quatrième place en compagnie d'Oussama Derfelou (RC Arbaâ) avec 9 buts chacun. Les deux premières places restent toujours occupées par Walid Derrardja (13 buts) et Hamza Boulemdaïs du CS Constantine (11 buts). Le titre du meilleur buteur de la Ligue 1 de la saison passée était revenu au défunt attaquant de la JS Kabylie, le Camerounais Albert Ebossé qui avait inscrit 17 buts. 
• Classement :
• 13 buts : Walid Derrardja (MCEE) 
• 11 buts : Hamza Boulemdaïs (CSC) 
• 10 buts : Antar Djemaouni (ASMO) 
• 9 buts : Mohamed Lamine Abid (USMH), Oussama Darfalou (RCA) 
• 8 buts : Khaled Gourmi (MCA)
• 7 buts : Ali Rial (JSK), Farès Hemiti (MCEE) 
• 6 buts : Nouri Ouznadji (NAHD), Abdelmalik Ziaya (ESS)
• 5 buts : Ibrahim Chenihi (MCEE), Mohamed Meftah (USMA).

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Culture
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	Le coup de bill’art du Soir Casbah Jazz
	Littérature L'Anep crée un site internet pour le prix Assia-Djebar
	Émission TV Bahia Rachedi en tournage à Aïn-Témouchent
	Constantine, Capitale de la Culture arabe 2015 La littérature, la poésie et les arts

Culture : Littérature
L'Anep crée un site internet pour le prix Assia-Djebar

Un site internet a été créé pour le prix Assia-Djebar, institué par l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) qui dévoile la composition du jury de la distinction créée en hommage à l'écrivaine algérienne disparue en février dernier. 
Accessible à l'adresse «www.prixassiadjebar.dz» la page web s'ouvre sur un appel aux éditeurs algériens désirant concourir à la première édition de ce prix, prévue au prochain Salon international du livre d'Alger (28 octobre-7 novembre). 
La liste des nominés au prix Assia-Djebar sera publiée le 31 septembre, selon le site. 
Les éditeurs et les écrivains, ayant publié à compte d'auteur, doivent envoyer avant le 30 juin 2015 à l'adresse de l'entreprise publique 8 exemplaires d'un roman en arabe ou en français, et 3 exemplaires pour les livres en tamazight, lit-on dans les statuts, également publiés sur le site.
Le lauréat sera désigné par un jury présidé par l'écrivain et traducteur Mohamed Sari, indiquent, par ailleurs, les organisateurs sur la page Facebook du prix. 
Outre son président, le jury est composé de six autres personnalités (critiques, traducteurs, universitaires et auteurs) du paysage littéraire algérien (Najet Khadda, Hadj Meliani, Hamid Nacer Khodja, Saïd Boutadjine, Hakima Sebaïhi et Makhlouf Ameur).
Récompensant un roman qui se «distingue par son originalité ou par son style», dans le but de «promouvoir la littérature algérienne», le prix Assia-Djebar est doté d'un montant 500 000 DA. 
Il est le premier prix littéraire à porter le nom d'une grande romancière algérienne. 

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Culture :

Le commissariat de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» a lancé un appel aux poètes pour un «voyage» dans la richesse, la beauté et la subtilité de la poésie arabe. 
Ce «voyage» est une série de rencontres poétiques prévues le dernier jeudi de chaque mois au palais Ahmed-Bey. Ces rencontres, selon M. Bouizid Harzallah, le président du comité d’organisation de cette manifestation dédiée aux belles lettres arabes, réuniront plus de 80 poètes de Constantine, d’autres régions d’Algérie et du monde arabe. 
Lors d’une conférence de presse, au siège du commissariat, M. Harzallah a précisé que ces soirées organisées sous le slogan «Chiir oua tourab» (poésie et terre) seront inaugurées jeudi prochain par «une nuit dédiée à la Palestine» avec pour invités les poètes algériens Hakim Miloud et Abdallah El-Hamel. 
Des poètes tunisiens, marocains, égyptiens, irakiens, yéménites, libyens, de pays du Golfe, de Syrie et du Liban se produiront les jeudis suivants pour déclamer des poèmes sur la terre, la liberté, la beauté, la nature, l’espoir et le destin commun de la nation arabe, a ajouté Bouizid Harzallah. 
Au cours de cette même conférence de presse, M. Abdallah Boukhalkhal, recteur de l’université des Sciences islamiques Emir-Abdelkader de Constantine, a fait état, de son côté, de la prochaine organisation d’un colloque international sur les «élites algériennes et le mouvement réformiste».
Le programme de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» comporte 40 pièces théâtrales, 3 longs-métrages, un court-métrage et 8 films-documentaires, 4 festivals internationaux et 4 nationaux. Les organisateurs prévoient un programme spécifique pour le mois de Ramadhan avec 13 colloques internationaux traitant de l’histoire de Constantine et 2 expositions dont chacune durera 6 mois et qui seront dédiées à la musique andalouse et à la musique traditionnelle. Une exposition sera, en outre, consacrée au roi numide Massinissa et une autre aux sciences arabes mettant en relief les contributions et inventions d’oulémas arabes dans les domaines de la médecine, la physique et les mathématiques, ayant eu un grand impact sur la civilisation humaine. Au programme de la manifestation figurent, également, un salon arabe du livre, 3 caravanes artistiques, 13 expositions sur le patrimoine et 13 colloques dont un sur l’école d’Ibn Badis et sur la pensée arabe, avec la participation de chercheurs et universitaires du monde arabe. Dans le volet littéraire, il est également prévu la publication de 1 500 titres, notamment ceux sur les grands écrivains, romanciers et penseurs algériens natifs de Constantine ou ayant écrit sur elle, dont Malek Bennabi, Malek Haddad, Tahar Ouattar, Ahmed Réda Houhou et Kateb Yacine. 
K. B.

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Ces serpents ne méritent pas votre menton !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
C’est le retour des beaux jours, des grosses chaleurs, des champs de coquelicots et de l’été. Et l’été, la question est : où se tiendra l’université d’été de… … Madani Mezrag ? Le P-dg de Naftal qui dit «y a pas de pénurie de carburant». Le P-dg du P-dg de Naftal, le ministre Yousfi, qui assure que «le problème de carburant sera réglé en 2020». Je me gratte le menton. Le ministre des Sports qui affirme que la finale de la Coupe d’Algérie de football aura lieu au stade du 5-Juillet. Le président de la FAF qui annonce que ce match aura lieu sur la pelouse Tchaker, à Blida. Je me gratte un peu plus fort le menton. Le ministre du Commerce qui veut assouplir les procédures d’importation et de commercialisation des alcools, vins et spiritueux. Le Premier ministre qui juge que le jogging, c’est mieux que l’alcool pour l’assouplissement et la flexibilité du corps et de l’esprit. Je me gratte très fort le menton. Le président du Parlement qui révèle avoir une copie de la future Constitution. Le patron du FLN qui lui rétorque que ce qu’il a, c’est, en fait, juste un plan d’évacuation de l’APN en cas de tsunami sur la baie d’Alger. Je me gratte furieusement le menton. Le ministre de l’Industrie qui fixe de manière stricte, par cahier des charges rédigé noir sur blanc, l’activité des concessionnaires autos. Le même ministre qui pourrait revenir dans les toutes prochaines heures nous susurrer que l’encre utilisée pour ce cahier des charges était en fait frelatée, de très mauvaise qualité, dépourvue d’ABS et d’ESP, et donc finalement retirée du marché. Je me gratte le menton au sang, jusqu’à m’en arracher la peau. Moralité ? Oh ! Une morale toute simple à cette farandole de contradictions, à ce ballet de serpents qui se mordent allègrement la queue tout en criant en chœur qu’ils ne sont pas venimeux : il faut laisser votre menton tranquille ! L’être humain doit cesser d’exprimer son désarroi, son étonnement ou sa stupéfaction à travers le grattage de menton. Amis lectrices et lecteurs, le menton est une partie intégrante de votre corps. Ne le martyrisez plus à tout-va ! Je dirais même plus ! Respectez votre menton en le traitant comme il se doit. Un menton doit se porter droit, voire relevé. Il ne peut pas être frotté à tort et à travers, vulgairement gratté, blessé, outragé. De toutes les façons, là-haut, les serpents qui passent leur temps à se mordre la queue ne méritent pas votre menton. Votre menton vaut mille fois mieux. N’oubliez surtout pas que votre menton porte votre bouche. Et sans menton, sans bouche, comment diantre feriez-vous pour fumer du thé et rester éveillés à ce cauchemar qui continue ? H. L.