Actualités :

Un atelier de formation relatif à la veille institutionnelle stratégique a été organisé hier, à l’hôtel Hilton d’Alger, par le secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la prospective et des statistiques.
«Organisé avec le concours de la Commission européenne, l’atelier avait pour objet de sensibiliser les départements ministériels et les institutions à la prise en charge des aspects relatifs à la collecte et à la diffusion de l’information stratégique », précise-t-on. Les participants parmi les fonctionnaires ont eu droit à trois communications «la veille stratégique au service des stratégies et politiques publiques et le développement économique », donnée par Philippe Clerc, «le maillage des réseaux d’intelligence économique de l’administration centrale et des relais régionaux et locaux», donnée par Sylvie Pasdeloup et «la mise en place d’une cellule de veille stratégique, les plateformes de veille et outils de recherche sur Internet», donnée par Véronique Mesguich. Une table ronde a été également organisée sur le thème «l’information stratégique en appui au développement économique, dans un contexte de marché global». Le secrétaire d’Etat chargé de la prospective et des statistiques, Bachir Messaïtfa, a déclaré lors d’un point de presse tenu juste après l’ouverture solennelle de cet atelier, qu’«il est indispensable de se doter d’instruments institutionnels de veille stratégique et qu’il est temps de dépasser le stade des discours et de passer à une phase opérationnelle.». «Bientôt, nous formulerons des propositions pour mettre en place un système national d’information qui permettra à chaque institution de disposer de sa cellule de veille stratégique », a-t-il annoncé. L’atelier se déroulant sur deux jours, d’autres participants bénéficieront aujourd’hui du même programme de conférences et de tables rondes que celles d’hier. 
L. H.

Actualités : 

Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a affirmé hier dimanche que le choix du site gazier de Tiguentourine à In Amenas (Illizi) pour la célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a été décidé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, afin de «faire face au terrorisme international».
Dans une brève allocution lors de la cérémonie de célébration de ce double anniversaire, M. Sellal a précisé que sa présence aujourd'hui à Tiguentourine était un hommage à tous les Algériens dans «leur lutte contre le terrorisme international qui a voulu porter atteinte à l'économie nationale». «Je rends grâce à Dieu pour l'unité de notre peuple grâce à son armée, son gouvernement et à son Etat fort qui ne prend aucune décision contre son peuple», a déclaré M. Sellal qui a tenu à saluer, par la même occasion, le rôle de l'ANP lors de l'attentat terroriste qui a ciblé le site gazier de Tiguentourine. Pour le Premier ministre, la célébration de ce double anniversaire est «une réponse aux ennemis de l'Algérie, au terrorisme barbare et aux mercenaires qui ont voulu impliquer l'Algérie dans d'autres affaires». La reprise de la production du site gazier prouve, selon M. Sellal, que «l'économie algérienne est toujours debout», estimant qu'elle constituait «la meilleure réponse» au terrorisme barbare et aux ennemis de l'Algérie. M. Sellal a, à cette occasion, salué les travailleurs algériens et étrangers de Tiguentourine et exprimé la considération et la reconnaissance du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, aux travailleurs algériens pour la préservation de leur pays. Par ailleurs la base-vie du complexe gazier de Tiguentourine à In Aménas a été baptisée hier dimanche, du nom de Mohamed-Amine Lahmar, chahid du devoir, assassiné par le groupe terroriste qui a perpétré une attaque contre ce site en janvier dernier. Le nom de ce chahid du devoir a été attribué à la base-vie du complexe gazier à l'occasion de la visite du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, sur ce site. Auparavant, le chahid Lahmar a été décoré, à titre posthume, de la médaille de l'Ordre du mérite national sur décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. 
APS

Actualités : LA RÉGION DE BORDJ-MENAIEL SÉCURISÉE 
Confirmation de l’élimination de deux «émirs» d’Aqmi

«Les fellahs peuvent retourner et cultiver tranquillement leurs vignobles. La région de Bordj-Menaiel est désormais nettoyée à 99%.» C’est le premier commentaire fait par un officier supérieur, très imprégné de la lutte anti-terroriste dans la région de Boumerdès, au lendemain de l’opération menée par l’armée dans la périphérie sud de la ville de Bordj-Menaiel.
L’officier nous a, par ailleurs, confirmé l’élimination de deux «émirs», d’Aqmi. Il s’agit de l’«émir» de la région de Bordj- Menaiel, un certain Mimeche Seif Eddine, dit Okacha. Ce sinistre personnage est impliqué dans plusieurs tueries contre les éléments des services de sécurité et les citoyens. Ainsi, il est le principal organisateur de l’attentat à la bombe, survenu le 19 février 2012, sur la RN12 (Tizi-Ouzou/Thénia) qui a coûté la vie à 4 personnes (3 hommes et une femme) qui voyageait à bord d’un bus privé venant de Tizi-Ouzou et se dirigeant vers Blida. Okacha est également l’instigateur de l’attentat ayant entraîné la mort de deux militaires. Le second «émir» éliminé dans la nuit de samedi avec 7 autres terroristes est Chibani Mohamed, âgé d’une quarantaine d’années. Il faisait fonction de chef de la seriate de Zemmouri, au nord de Bordj- Menaiel. La seriate de Zemmouri était affiliée, rappelons-le, à la sinistre katibat El Arkame. «Comme il était le seul survivant du groupe de Zemmouri, il s’est refugié auprès des terroristes de Bordj-Menaiel», rappelle l’officier. «Maintenant, nous pouvons revenir à Bordj-Menaiel si le problème de la forte augmentation de la délinquance est pris en charge», nous lance un entrepreneur qui a quitté Bordj-Menaiel pour échapper à plusieurs tentatives d’enlèvement de la part des islamistes armés. Il y a lieu de rappeler que 4 terroristes sur les 8 éliminés par l’armée à la périphérie de Bordj-Menaiel sont originaires des quartiers populaires de cette ville. Les corps des trois autres sont toujours en cours d’identification. Malheureusement, si beaucoup de personnes se réjouissent au niveau de Bordj-Menaiel de l’anéantissement de ce groupe, cet enthousiasme est quelque peu tempéré auprès d’autres personnes de Timezrit, limitrophe de Bordj-Menaiel, notamment des hommes d’affaires et des chefs d’entreprise. Certains entrepreneurs établis dans la ville de Boumerdès pour fuir le racket des islamistes armés restent sur leurs gardes. Ils avaient fui le rançonnement auquel les «émirs» les soumettent. Selon eux, de sinistres terroristes continuent à écumer la région et entretiennent des réseaux qui collectent et recyclent sous leur égide, de l’argent. On nous cite pour exemple le cas d’un «émir» répondant au nom de S. Sadouk qui sévit toujours sur les hauteurs de Timezrit et qui avait des liens avec les réseaux qui écumaient la ville de Bordj- Menaiel. L’élimination du groupe terroriste de Bordj-Menaiel permettra-t-elle aux services de sécurité, la police notamment, de se consacrer entièrement à la lutte contre la criminalité et la délinquance, en nette progression dans cette ville ? «Effectivement, la criminalité est en progression à Bordj-Menaiel. Mais la lutte contre ce phénomène a commencé avec la lutte contre l’informel et l’occupation illégale des espaces publics», assure l’officier. Il est, en effet, de notoriété publique qu’une partie de l’argent tiré des réseaux de l’informel, au niveau de plusieurs agglomérations de la wilaya de Boumerdès, finançait les attentats criminels. Et à l’officier de poursuivre : «Il faut rappeler que 3 commissariats sont en construction dans la ville de Bordj-Menaiel. Ils seront très bientôt en fonctionnels.» On a entendu plusieurs personnes dire que le terrorisme islamiste a commencé à Bordj- Menaiel et il sera défait à Bordj-Menaiel. Cette assertion vaut ce qu’elle vaut, mais elle a le mérite de poser l’équation du terrorisme dans la wilaya de Boumerdès. Boumerdès est un point d’observation de l’évolution et du combat contre l’islamisme armé en Algérie. 
Abachi L.

Sports : TENNIS : TOURNOI ITF JUNIORS 
L’Algérienne Ibbou et le Français Larrière sacrés à Tlemcen

L'Algérienne Inès Ibbou (filles) et le Français Clément Larrière (garçons) ont remporté le titre de la 7e édition du Tournoi international de tennis ITF) juniors samedi soir aux courts de Mansourah (Tlemcen). 
La tenniswoman algérienne a battu en finale la Tunisienne Farah Bakhlouti sur le score de deux sets à zéro (6/1-6/0) alors que chez les garçons, le Français Clément Larrière a battu son compatriote Nathan Seateun par deux sets à un (7/5-6/1-4/6). En double, le titre de ce tournoi est revenu à la paire composée de l’Algérienne Inès Ibbou et la Marocaine Nassik Ghita aux dépens du duo composé de l’Italienne Geo Frederika Gardella et la Britannique India Sanders par 2 sets à un (6/1-3/6- 6/1). Chez les garçons, le titre est revenu à la paire française composée des joueurs qui ont animé la finale en simple après leur victoire sur le duo François Azzola (Belgique)- Francisco Guimarães (Portugal) sur deux sets à zéro (6/0-6/1). Selon le Dr Mohamed Bouabdallah, président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), ce tournoi été marqué par un niveau technique appréciable et une rude concurrence en dépit des mauvaises conditions climatiques qu’a connues la région, saluant la bonne organisation et les moyens mobilisés par la wilaya, l’APC de Mansourah et la Direction de la jeunesse et des sports pour la réussite de cette manifestation, qui eu lieu du 19 au 23 février. Cette septième édition, qui a vu la participation de 80 joueurs de 15 pays, permis l'émergence de talents algériens, a-t- encore souligné.

Culture : Le coup de bill’art du Soir
Hablar español

Par Kader Bakou
On a peut-être (un peu) trop exagéré l’influence culturelle française en Algérie et (un peu) trop minimisé l’influence culturelle espagnole dans notre pays. Les traces de la présence espagnole sur notre sol sont visibles dans l’architecture et à travers certains monuments tels que le fort de Santa- Cruz sur le Murdjadjo et les arènes d’Oran, uniques en Afrique. Dans le parler algérien, on trouve un grand nombre de mots et de noms d’origine espagnole : «t’berna» (bar) vient de «taverna», car le «v» est prononcé «b» en Espagne. «Bogatto» (avocat) dérive de «abogado». Dans les jeux de cartes «ronda», à Alger, on compte : «As, dos, tres, cuatro, cinco... rey» (as, deux, trois, quatre, cinq... roi). A Oran, les gens appellent «calbo» quelqu’un qui est chauve ou a le crâne rasé. En Espagne, les gens disent «calvo» et le prononcent comme les Oranais. «Garro» (cigarette en algérien) est «cigarro» (cigare en espagnol), c’est presque kif-kif. On n’a pas besoin d’expliquer ce que veut dire «el bola». Le mot «roda» ne vient certainement pas du français «roue», car au Brésil, il y a un festival artistique de la roda (cercle) dans lequel les participants se réunissent en formant un cercle (les langues portugaise et espagnole se ressemblent beaucoup). L’algéro-espagnol «El Gusto» a fait le tour du monde avec le film de Safinez Bousbia et l’orchestre du même nom. Enfin, il y a en Algérie plus de groupes et d’artistes qui chantent dans la langue de Cervantès (flamenco, notamment), que de groupes et d’artistes qui s'expriment dans la langue de Voltaire. 
K. B. 
bakoukader@yahoo.fr