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	La 30e édition de la CAN de football ouverte C’est parti pour trois semaines de folie
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	Le choc France-Egypte, affiche de la 2e journée À voir absolument
	Groupe B (1re journée) Favorite, la Tunisie entre en scène
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	Handball Au lendemain de la débâcle des Verts face aux égyptiens Ne pas accabler les joueurs
	Transfert Habib Bellaïd au RWS Bruxelles
	Elles seront arborées lors de ce tournoi en Guinée équatoriale Des tenues Adidas «temporaires» pour les Verts

Sports :

Finies les incertitudes, les craintes et les appréhensions. Attribuée à la Guinée équatoriale suite à la défection du Maroc, la CAN-2015 a été lancée hier à Bata avec le match d’ouverture Guinée équatoriale- Congo.
Le tournoi africain de ce début d’année restera dans les annales. Pour plusieurs raisons. Accepter l’organisation d’un événement footballistique, le quatrième du point de vue d’importance après le Mondial, l’Euro et la LDC européenne, n’était pas sans susciter d’incommensurables incertitudes. Sur le plan de la logistique mais pas seulement, les autorités équato-guinéennes qui affichaient beaucoup d’optimisme quant à relever les défis multiples posés par une telle opération semblent aujourd’hui comprendre que le temps leur a cruellement fait défaut. C’est pourquoi, des (mauvaises) surprises, les délégations participantes s’y attendaient. Dès lors qu’elles avaient posé leurs bagages sur le sol de ce minuscule pays de l’Afrique centrale. Particulièrement sur les volets hébergement, transport et sites d’entraînement. Les assurances du gouvernement équato-guinéen d’offrir le meilleur séjour aux sportifs et à leurs accompagnateurs se confondaient avec les mises en garde et les restrictions de la CAF. L’instance de Hayatou a prévenu tout le monde que la présente Coupe d’Afrique des nations connaîtra de nombreux couacs. Et ce n’est pas avec gaité qu’elle dut accepter de prendre en charge pas mal de frais qu’incombaient à l’organisateur, à l’instar du transport des équipes et des officiels. Les fédérations dont les sélections sont qualifiées avaient, elles aussi, à s’occuper de leurs «extras» imposés par leur train de vie en terre équato-guinéenne. 

Des stars, des favoris et des surprises
Une véritable fête, donc, qui risque d’être tronquée par des détails qui peuvent faire la différence. En dehors mais certainement sur le terrain. La présence des stars de la Premier League, de la Liga, la Liga Sagres, de la Bundesliga et de la Ligue 1 donnera, comme d’habitude, du charme à la compétition mais il faudrait aussi s’attendre à ce que ces vedettes abordent le tournoi avec une incommodante retenue qui, à ne pas en douter, devrait refroidir les plus optimistes parmi les favoris : la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana et pourquoi pas l’Algérie. 
Un quatuor très attendu par les observateurs. Au soir du 8 février prochain, rien n’assure que l’un de ces traditionnels postulants viendrait fouler la pelouse du stade de Bata. Et pas la moindre certitude, non plus, de voir l’un d’eux triompher au pays de Teodoro Obiang Nguema. Comme en 2012 quand les Chipolopolos venaient de ravir le trophée aux Eléphants emmenés par Didier Drogba, l’autre grand absent durant cette 30e phase finale du Mondial africain. Le Cap-Vert, la RD Congo et pourquoi pas le Gabon sont capables de renverser bien de tendances. Les ingrédients d’un tel scénario sont réunis. Aux grands de démentir les éternels sceptiques.

A J-1 du match Algérie-Afrique du Sud
Dernière ligne droite pour les Verts

La sélection algérienne de football est entrée dans le vif du sujet, à 48 heures de son entrée en lice face à l'Afrique du Sud, en match prévu ce lundi (20h à Alger) au stade municipal de Mongomo, pour le compte de la 1re journée (Gr C) de la CAN-2015.
A pied d'œuvre depuis jeudi à Mongomo, ville hôte du groupe C, les Verts n'ont pas eu une période d'acclimatation puisque dès lendemain de leur arrivée, la préparation effective pour le match face aux Bafana Bafana a commencé, sous les directives du sélectionneur Christian Gourcuff. Avec un groupe décidé à réussir ses débuts dans cette 30e édition de la CAN, Gourcuff s'est attelé depuis le match amical disputé dimanche dernier face à la Tunisie (1-1), à mettre en place sa stratégie tactique qu'il compte adopter face aux joueurs du coach sud-africain, Shakes Mashaba, et du coup tenter d'empocher les trois premiers points du tournoi. Chez les joueurs, la concentration est de mise, à deux jours d'un match déjà capital mais pas décisif dans la course pour la qualification aux quarts de finale de la compétition. «Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend et la nécessité de réussir nos débuts dans l'épreuve. Nous sommes prêts pour le début du tournoi, et ce match face à l'Afrique du Sud, qui ne sera pas facile, mais nous nous sommes préparés en conséquence», a indiqué le défenseur, Djamel Mesbah, peu après l'arrivée des Verts en Guinée équatoriale. Décidés plus que jamais à rester sur la dynamique du mondial 2014 au Brésil, qui a vu l'Algérie se hisser, pour la première fois de son histoire, aux huitièmes de finale de la compétition, les coéquipiers de Nabil Bentaleb vont aborder cette CAN avec l'intention d'éviter les erreurs du passé. 
éviter le syndrome tunisien
Il y a presque deux années, jour pour jour, l'Algérie avait raté son entrée lors de précédente CAN, disputée en 2013 en Afrique du Sud, en s'inclinant cruellement face à la Tunisie
(1-0), au temps additionnel. 
Une défaite qui n'était pas sans conséquence pour les Algériens, puisqu'ils ont enchaîné ensuite avec un deuxième revers, face au Togo (2-0), synonyme d'élimination précoce. C'est dire que ce premier match face à l'Afrique du Sud revêt une grande importance pour les Verts, s'ils veulent aller loin dans cette épreuve, et assumer avec la manière leur statut de favori en puissance. 
Du côté des Sud-Africains, la détermination est palpable, puisque l'équipe chère au président de la Fédération (Safa), Danny Jordaan, aura à cœur de damer le pion aux Algériens, et du coup se placer comme un client potentiel pour le passage au deuxième tour. Irréprochable lors de la phase des qualifications, en prenant notamment le dessus sur le Nigeria, tenant du trophée et grand absent de cette CAN 2015, l'Afrique du Sud a également séduit lors de la série des matches amicaux. Vainqueur d'abord à Johannesburg face à la Zambie (1-0), les Bafana Bafana ont ensuite fait match nul face au Cameroun (1-1) avant de battre largement le Mali (3-0). Des signes qui devront pousser les Algériens à prendre au sérieux cette équipe qui revient à son meilleur niveau, après une longue traversée du désert. 
APS

Yacine Brahimi à BeIn Sport :
«Notre premier objectif, battre l’Afrique du Sud»

«J’ai de grandes ambitions et de ce fait, je veux bien évoluer dans une formation européenne de haut niveau», dira le milieu de terrain des Verts Yacine Brahimi, dans un reportage que lui a consacré la chaîne spécialisée BeIn Sport. Brahimi a confirmé, par ailleurs, les touches avec le club français, le PS-G, durant la phase aller. «J’ai eu quelques sollicitations, mais j’ai préféré terminer l’aventure que j’ai entamée avec mon actuel club», avouera le meilleur joueur maghrébin en 2014 qui est paru très motivé de disputer le prochain tour de la Ligue des champions. Une épreuve durant laquelle le petit génie du FC Porto a déjà inscrit quatre réalisations.Engagé avec la sélection nationale dans la CAN 2015, Brahimi donnera ses premières impressions : «Le voyage s’est bien déroulé. Notre premier objectif est de battre l’Afrique du Sud. Il faudra commencer dès aujourd’hui à penser à cette rencontre qui revêt une grande importance pour nous. Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend en Guinée équatoriale et nous allons tout faire pour être à la hauteur des espérances de nos fans et réussir une grande CAN» , assure le Ballon d’or algérien en guise de conclusion. 
A. A.

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Culture
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	Cinéma  Décès de l'artiste Fatiha Berber à Paris
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Je suis j’en ai marre !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Commettons le plus bel attentat contre le terrorisme : Sauvons l’école algérienne !

Le match a commencé. «Je suis Charlie» contre «Je suis Mohamed». Le genre de rencontre qui ne me donne même pas envie de m’asseoir dans les gradins, tant le spectacle est peu ragoûtant. Autant cette islamophobie galopante en France où le moindre battement de cils sévère du CRIF fait grimper à 250 les pulsions cardiaques de l’Elysée, autant ces commerçants véreux que j’ai vus scotcher des panonceaux «Je suis Mohamed» et qui, une fois rangés le rouleau de scotch et les marqueurs, t’arnaquent sur la fraîcheur du yaourt et sur la qualité de la semoule. «JE SUIS J’EN AI MARRE !» Marre de voir que l’on va là où le nouveau Yalta veut nous mener. Qui est le grand intelligent qui critiquait la théorie de la «Guerre des civilisations» affirmant qu’elle était fumeuse ? Va fumer ailleurs mon frère ! On est en plein dedans. Ou du moins, nous venons juste de quitter les vestiaires et nous nous apprêtons à fouler le gazon pour le match à mort. Déjà, sur le bitume d’Alger, de plusieurs villes d’Algérie et du monde, les panonceaux «Je suis Mohamed» sont sortis. Odeur d’incendie. Odeur de sang. Ici, un centre culturel. Là-bas, un photographe de l’AFP. « JE SUIS J’EN AI MARRE ! » Je suis debout dans ma rue. Et là, face à moi, un oiseau vient de percuter un poteau. Alors, question qui me taraude : «Je suis Oiseau» ? Ou «Je suis Poteau» ? Je n’ose répondre ! Pencher pour la bestiole qui s’est pris la barre métallique et qui gît par terre, ça risquerait de faire sortir de leurs gonds tous les poteaux du pays. T’imagines une manif’ de poteaux en colère. Les suites d’un tel mouvement ? Les coupures de courant. Les coupures de téléphone. Les coupures d’Internet. Les commerçants pas contents que les poteaux se barrent avec leurs enseignes accrochées dessus à l’aide de fil de fer. Parce que oui, tu l’auras remarqué, chez nous, les poteaux portent tout. Le lampadaire. Les câbles d’alimentation électrique. Les fils des PTT. Les bouts de bois miteux sur lesquels sont griffonnés des «A vender radiatour et pô d’chappement». Non ! L’option «Je suis Oiseau» est tentante certes, parce que l’oiseau est faible. Mais elle est dangereuse pour mes abattis. La queue entre les jambes, je finis par abdiquer. «Je suis Poteau.» Sauf que depuis que j’ai choisi, depuis que j’ai enfin pris courageusement position, les choses ont évolué, elles sont même allées très vite. Y a deux camps. Deux équipes. Poteau en bois ? Ou poteau en fer ? Et je dois encore me déterminer vite. «Je suis poteau en bois» ? Ou «Je suis poteau en 
fer» ? Vous comprenez maintenant pourquoi JE SUIS J’EN AI MARRE ! Et surtout pourquoi, au fond, je ne suis que «Je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue».
H. L. 

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Les diplomates algériens qui étaient en poste à l’étranger et qui n’avaient pas été renommés au dernier mouvement dans le corps diplomatique, sont convoqués au niveau du ministère des Affaires étrangères, qu’ils sont tenus de rejoindre à partir d’aujourd’hui, avons-nous appris de bonne source. Ces anciens ambassadeurs ou consuls avaient tous été rappelés sur Alger, qu’ils devaient rejoindre au plus tard jeudi 15 janvier dernier. Certains parmi eux ne «chômeraient» pas de sitôt, cela étant.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
Selon notre source, effectivement, de nombreux diplomates qui étaient en poste à l’étranger bénéficieront de nouvelles nominations au niveau du ministère qui connaîtra un vaste mouvement interne, très prochainement, nous confie-t-on de même source. 
Ainsi, est-il question d’un nouveau directeur général du protocole, en l’occurrence Lounes Magramane, ancien ambassadeur. Trois autres anciens ambassadeurs sont également pressentis à la tête d’autres directions. Notre source cite Rachid Belahane comme futur directeur général des affaires politiques et des libertés internationales ; Mohamed Boutache comme nouveau directeur général des ressources, et Kaïd Slimane Lahcene comme directeur général Afrique. Quant aux ex-consuls, deux au moins seront «recyclés» au niveau du ministère. Notre source évoque le nom de Habbak Menad comme nouveau directeur des cérémonials et de Khaled Mouaki Benani qui hériterait d’une autre direction. Ce genre de mouvement, routinier dans un département très spécifique comme le ministère des Affaires étrangères, n’en tient pas moins en compte, à chaque fois, de la conjoncture internationale et des priorités de la diplomatie algérienne. 
Et sur ce plan, le département de Ramtane Lamamra est constamment interpellé, ces dernières années, par une multitude de fronts extrêmement «chauds» comme le Sahel, la situation en Libye, et dans toute la région, les multiples foyers de tension à nos frontières et leurs corollaires, le terrorisme et la contrebande, de nouveaux défis d’ordre économique qu’impose la chute brutale des prix du pétrole en plus des dossiers traditionnels comme la question du Sahara occidental, les relations avec l’Europe et surtout la France, etc. 
K. A.