UN MEMBRE DE JUND AL-KHILAFAH SE REND AUX SERVICES DE SÉCURITÉ À TIZI-OUZOU
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Un appel pour une marche imposante a été lancé pour aujourd’hui, à Tamanrasset-ville, à In Salah et à Inghar, contre l’exploitation du gaz de schiste. Commerces, transports et administrations seront à l’arrêt.
La wilaya de Tamanrasset sera entièrement paralysée, aujourd’hui. Plusieurs localités connaîtront des marches que les organisateurs veulent imposantes. Selon des sources locales, les comités organisateurs, à Tamanrasset-ville, In Salah et Inghar, travaillent en étroite collaboration pour la réussite de cette action de protestation contre l’exploitation du gaz non-conventionnel dans la région. A Tamanrasset, les commerces ont été autorisés d’activité, hier, par les manifestants, après deux jours de fermeture. Les administrations ont également fonctionné. L’activité a repris et a été tolérée hier, en prévision de la grève et la marche d’aujourd’hui, expliquent nos sources. Si beaucoup de commerçants ont baissé leurs rideaux pendant deux jours, par solidarité, d’autres ont été plutôt forcés par les contestataires. Idem pour les administrations et les transports. N’empêche que des marches ont été improvisées hier, dans plusieurs quartiers de Tamanrasset, où la contestation s’élargit de jour en jour. Des marches auxquelles ont participé étudiants et lycéens. Mais celle pour laquelle le comité organisateur de Tamanrasset a appelé pour aujourd’hui, réunira les citoyens de tous les quartiers. Ce sera une marche unifiée. 

In Salah attend toujours l’émissaire de la présidence 
A In Salah, la population occupait toujours la rue, hier, et pour le quatorzième jour. Mais pour aujourd’hui, tous les citoyens sont appelés à battre le pavé. La localité D’Inghar, qui se situe à 65 km d’In Salah, sera aussi solidaire. Une marche a été d’ailleurs improvisée hier, et celle d’aujourd’hui s’annonce plus importante, affirment nos sources. Pour rappel, la visite du ministre de l’Energie, il y a quelques jours, dans la région, pour essayer de convaincre la population de l’absence de tout danger quant à l’exploitation du gaz de schiste n’a pas payé. Les manifestations se sont poursuivies, et l’appel à des marches imposantes dans tout le Sud algérien, a fini par faire réagir la présidence de la République. Un émissaire de la présidence de la République est attendu dans la région, puisque la population a refusé de déléguer des représentants pour dialoguer à Alger. 
Mehdi Mehenni 

H. C.

Algérie-Egypte demain à 17h (heure algérienne)
Un match couperet
Après les fastes de la cérémonie d’ouverture et le match d’ouverture disputé entre le Qatar et le Brésil, les autres pays entrent eux aussi en compétition dès aujourd’hui. C’est le cas de notre ensemble national qui est appelé à affronter son homologue égyptien dès 17h à la salle «Ali Ben Hamad Al Attyah». 
Chabaraka Hamid - Doha (Le Soir) - Qu’en sera-t-il de ce rendez-vous ? Les observateurs placent les deux équipes sur le même pied d’égalité quant à la possibilité de gagner. Chacun des deux coaches disposent d’un effectif très proche techniquement avec plusieurs éléments évoluant dans les championnats étrangers mais avec une certaine différence. L’égyptien Marwan Ragab compte dans ses rangs des joueurs évoluant au Qatar (Ahmed Elahmar, Mohammed Chebib et Mahmoud Khalil), aux Emirats (Mohamed Aly) et en Tunisie (Essalam Issa). De son côté, Zeguili Rida pourra disposer de 6 éléments évoluant en France (Biloum El Hadi, Mokrani Mohamed, Soudani Rabah), en Norvège (Chentout Khaled) et à Dubai (Boultif Sassi-Chahbour Amar). Mais le forfait de Rahim, en dernière minute, a quelque peu faussé les calculs de Zeguili qui est obligé de revoir sa stratégie pour appliquer son jeu. Que ce soit les Algériens ou les égyptiens, ce match est considéré comme impératif à gagner. 
Car il faut avouer qu’ils sont placés par les observateurs comme potentiellement du deuxième niveau par rapport aux trois autres pays que sont la France, la Suède et la République de Tchéquie. Donc, les Verts et les Pharaons se défonceront sur le terrain pour aller au bout de l’effort et sortir gagnants de cette empoignade «capitale». Avant cette confrontation, ces deux pays se sont déjà rencontrés à quatre reprises lors des précédentes éditions. Pour les amateurs de stat’s, la première fois, c’était en France où les coéquipiers du duo Mekki Djilali-Bouchekriou Salah ont été éliminés en 8es de finale sur le score de 21 à 24. Mais l’édition de 2003 au Portugal a vu les Verts, dirigés par le duo Boudrali Brahim / Doballah Mustapha faire match nul au 1er tour (25 buts partout). En 2009, les protégés de Akkeb Kamel se sont imposés sur le score de 28 buts à 22, remportant par là la Coupe du Président. Enfin, la bande à Bouchekriou et l’égypte se sont neutralisés, en 2013 en Espagne sur le score de 24 buts partout. 
H. C. 

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Consulter toute l'édition d'aujourd'hui   Je suis anti-gaz de schiste  et je suis sudiste ! Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com Amar Saâdani met en garde contre la situation qui prévaut  dans le sud du pays. Où ça ? A Marseille ?ls sont tout de même embêtés là-haut, dans le Palais. Des manifestations pour le logement, ils savent gérer. Des émeutes de l’emploi, ils ont des extincteurs pour éteindre l’incendie. Des marches pour revaloriser des retraites, ils peuvent toujours sortir de leurs tiroirs remplis de toiles d’araignées quelques vieux bouts de ficelles, des rustines, un peu de colle, et l’affaire est apaisée. Mais des «malades», des «illuminés» qui sortent en plein désert pour dire ce qu’il faut faire et surtout ce qu’il ne faut pas faire avec les entrailles de la terre, leur terre, ça, ils ne savent pas gérer nos frères du château ! Parce que ça ne fait pas partie de leur «logique». Ce n’est pas intégré dans leur logiciel. Les gens du Palais, alcôves et dépendances comprises, comprennent que les gueux sortent tout casser pour un quignon de pain. Mais ne saisissent pas qu’on puisse sortir aussi pour dire sa philosophie de vie pour soi, pour ses enfants et les enfants de ses petits-enfants. La bouffe, oui ! L’avenir, la prospective, l’équilibre durable du pays et de la planète, non ! Face à un mec ou à une nana ou à l’ensemble d’une famille qui manifestent pour un logement, tu peux toujours expliquer qu’ils ont déjà été bénéficiaires d’un toit dans une précédente distribution, qu’ils l’ont revendu et sont revenus vivre dans des bidonvilles pour bénéficier à nouveau d’un programme bis. Mais face à un «zigoto» qui vient juste te dire «touche pas au ventre de mon sol, c’est à moi, et je veux savoir quelle eau vont boire les miens dans les 10 prochaines années», qu’est-ce que tu vas expliquer ? De quelle main de l’étranger tu vas l’accuser, le buveur d’eau ? Quel complot tu vas dissimuler sous son matelas et l’exhiber ensuite devant les caméras ? Le Palais ne va tout de même pas prétendre, comme il se murmure ici et là, que tous les théoriciens du Printemps arabe, tous les architectes de la déstabilisation planétaire et de sa reconfiguration en fonction des intérêts des grandes puissances + Israël se sont donné rendez-vous à In-Salah ? Non, pas ça ! En vérité, j’adore ce moment historique. Historique parce que rare. C’est l’une des rares, extrêmement rares fois où le régime se retrouve non pas face à une panse, un ventre à remplir, mais devant une tête dont il ne comprend plus les mécanismes et la réflexion. Et rien que pour ça, je suis anti-gaz de schiste et je suis sudiste ! Tout en fumant du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.