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Actualités
	Le Bonjour du «Soir» Démocratie ou génocide ?
	Selon le ministère de la santé La grippe saisonnière atteint son pic
	Amar Ghoul : «C’est l’Algérie qui est visée à travers l’intervention en Libye»
	A L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DE SON 60e ANNIVERSAIRE  L’UGTA attend un message de Bouteflika
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	Tamazight en graphie arabe Les précisions de Abderrezak Dourari
	REVISION CONSTITUTIONNELLE Sahli s’attaque à l’opposition
	Pour rattraper le déficit budgétaire Bachir Messaïtfa n’exclut pas le recours à une LFC 2016
	MME BENGHEBRIT À PARTIR D’ORAN : «Yennayer est un exemple d’investissement pédagogique»
	Production pharmaceutique Saidal dénonce une concurrence déloyale
	Le Président Exécutif de Djezzy, Vincenzo Nesci, au Soir d'Algérie : «Nous ne céderons pas»
	Le Bonjour du «Soir» Démocratie ou génocide ?

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Actualités :

L’épidémie de grippe saisonnière a atteint son pic, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Ceci est dû, explique-t-on, aux mauvaises conditions météorologiques récentes marquées par une baisse sensible de la température, favorable à une circulation plus accrue des virus grippaux saisonniers. Sept décès liés à la grippe ont été déjà enregistrés. 
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministère de la Santé explique que cette situation épidémiologique s’est traduite notamment par la survenue de cas sévères de grippe saisonnière, hospitalisés dans les différentes unités hospitalières mises en place depuis le mois de novembre 2015. Ainsi, regrette-t- on, «malgré les efforts des professionnels de la santé, sept décès survenus notamment chez des sujets exposés au risque de formes graves de la maladie ont malheureusement été déplorés récemment à Djelfa et à Bordj-Bou-Arréridj». Le ministère de la Santé rappelle que pour limiter la transmission et diminuer le risque de complications de la grippe, la campagne de vaccination antigrippale 2015-2016 est toujours de rigueur. Celle-ci se poursuivra jusqu’à la fin de la saison hivernale et concerne tout particulièrement les personnes âgées de plus de 65 ans, les malades chroniques adultes et enfants,et les femmes enceintes. Le département de Abdelmalek Boudiaf rappelle aussi qu’il est utile de respecter les mesures d’hygiène qui contribuent à limiter la propagation de la grippe. Ce département recommande aux personnes présentant des signes de grippe, et ceci, dès le début des symptômes, de limiter les contacts avec d’autres personnes, en particulier les personnes à risque et éventuellement porter un masque chirurgical en leur présence, de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique, de se couvrir la bouche et le nez à chaque fois qu’elles toussent ou éternuent et de se moucher dans des mouchoirs en papier à usage unique. Concernant l’entourage des personnes atteintes de grippe, il leur est recommandé d’éviter les contacts rapprochés avec ces dernières et en particulier si l’on est à risque de grippe grave, de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon après tout contact avec le malade, et aussi de nettoyer les objets utilisés par celui-ci.
S. A.

Propos recueillis par Mokhtar Benzaki
Depuis quelques semaines, une pluie d’accusations s’est abattue sur l’opérateur de téléphonie Djezzy à travers des aspects qui tiennent du politique et du commercial. Au titre du premier, il a été évoqué les relations de l’un des propriétaires de VimpelCom avec Israël, avec comme point d’orgue la perturbation par des journalistes de la dernière conférence de presse du patron de Djezzy. Au titre du second, des attaques virulentes contre le système de tarification introduit en début d’année. Sur ces questions et sur d’autres, nous avons demandé à M. Vincenzo Nesci, président exécutif de Djezzy, de nous éclairer.

Le Soir D'Algérie : Djezzy a fait l'objet d'une polémique ces derniers jours. Pouvons-nous savoir ce que vous pensez de cette situation aux contours pas clairs ?
Vincenzo Nesci : C'est en effet une polémique qui a été enclenchée par une chaîne de télévision privée sans agrément et avec une audience limitée. Djezzy a été traitée de tous les noms et a fait l’objet d'accusations aussi infondées que ridicules de la part de cette télévision qui est allée jusqu'à appeler à la violence contre l'entreprise algérienne que nous sommes à l'occasion du match Algérie-Palestine. Les commanditaires de cette polémique honteuse ont voulu manipuler de jeunes supporters pour les pousser à s'en prendre à nos boutiques et à notre siège. Je saisis l'opportunité que vous m'offrez pour saluer le haut niveau de conscience de la jeunesse algérienne et de nos supporters qui n'ont pas adhéré à cette opération inqualifiable contre Djezzy. Quant aux raisons de cette manipulation, elles pourraient être multiples. Nous pensons qu’il s'agit en premier lieu d'une sorte de vendetta commerciale suite à un refus de partenariat de notre part avec une entreprise liée comme par hasard avec les médias qui nous ont accusés sans fondement. En second lieu, il s'agit d'une énième tentative de parasiter nos actions de redéploiement depuis les accords de janvier 2015 et pourrait provenir des lobbies qui ont tout fait pour faire échouer le partenariat entre l’Etat algérien par le biais du Fonds national d’investissement et Vimpel com ou qui auraient bien voulu en faire partie. Dans tous les cas, nous n'avons jamais cédé devant la polémique infondée et la surenchère et nous ne céderons pas et nous allons faire le nécessaire pour protéger la réputation de notre entreprise et l’emploi de nos collègues. Et si les incitations à la haine et à troubler l’ordre public continuent, je suis certain que les autorités et la justice feront ce qui est nécessaire pour que la loi soit respectée. 

Comment expliquez-vous qu’on s’en prenne plus particulièrement à VimpelCom et à son management. Qu'en pensez-vous ?
En réalité, cette chaîne et ses suiveurs prennent un raccourci dangereux et font semblant de confondre le management de Djezzy avec un des actionnaires de VimpelCom, qui a bien d’autres activités que Djezzy. Dans le cadre des accords du 29 janvier 2015, dont nous venons d'ailleurs de célébrer le premier anniversaire, le Fonds national d'investissement, comme vous le savez, détient 51% de Djezzy alors que la responsabilité de la gestion est laissée à VimpelCom. Contrairement à ce que certains médias veulent faire croire, VimpelCom n'est pas venu en Algérie pour une opération ponctuelle sur Djezzy. Le Groupe VimpelCom est engagé dans un investissement à long terme en Algérie et contribue, avec son expérience internationale, au développement digital de Djezzy pour en faire l'opérateur numérique de référence du pays, exactement comme Djezzy l’a fait au début des années 2000 en étant le leader de la démocratisation de la téléphonie mobile dans le pays. VimpelCom apporte son expertise qui va bien au-delà du simple savoir-faire, car, pour ce qui est de l’équipement et des investissements, il a permis à Djezzy d'accéder aux négociations du Groupe avec les grands équipementiers, en nous permettant de rationaliser nos investissements tout en maintenant un niveau quantitatif et qualitatif du matériel qui assure l'excellence de notre réseau. Certains médias ont juste souligné une chute des investissements sans en indiquer les raisons que je viens d’évoquer. Il ne faut pas oublier que ceux qui cherchent à déstabiliser Djezzy s'attaquent directement à ses employés et aux emplois indirects que Djezzy alimente dans son écosystème. Nous sommes en train de transformer cette société, fragilisée par cinq ans de difficultés, en un leader du digital et ces récentes attaques semblent viser cette stratégie et donc défendre le statu quo, qui, comme vous le savez, est la pire chose qu'une entreprise puisse faire face à la concurrence. Je dois ajouter que cette chaîne était proche de l’ancienne direction de Djezzy et de ses anciens actionnaires qui avaient décidé d’attaquer le gouvernement algérien en faisant recours à un arbitrage international. En revanche, le nouvel actionnaire qu’est VimpelCom a décidé, quant à lui, de négocier pour trouver un accord équitable qui lui permettrait de rester en Algérie, d’investir sur le long terme et de contribuer au développement durable du pays. Le Groupe VimpelCom est présent également dans treize autres pays, parmi lesquels on peut citer la Russie, le Pakistan, l’Italie, le Bangladesh, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan le Tadjikistan pour un total de 220 millions d’abonnés. Il s’agit de pays de cultures différentes où la présence de Vimpelcom est caractérisée par la volonté d’être un leader du marché, avec des investissements importants (sa participation dans ces opérations est souvent de 100% et jamais moins de 60%) et surtout avec la volonté d’être dans ces pays pour une longue période. 

Pensez-vous qu’à travers Djezzy, ces attaques visent aussi autre chose ?
Ceux qui s’attaquent à Djezzy aujourd’hui ne visent pas uniquement cette entreprise qui commence à reprendre du terrain après 5 ans de difficultés mais à travers nous, les employés, mais également la nouvelle politique économique de l’Algérie, basée sur la diversification et la qualification de ses ressources, est ciblée. Au-delà, cet incident semble aussi avoir comme objectif de décourager les investisseurs étrangers à s’installer en Algérie et faire échouer toute dynamique de diversification et d’expansion de l’économie nationale.

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	Historique qualification de l’US Tébessa en quart de finale de la coupe d’Algérie Les Canaris, l’autre fierté de l’antique Theveste
	Handball Le BF de la FAHB pour la reconduction de Bouchekriou
	RC Relizane 1 - MC Alger 2 Un Mouloudia offensif stoppe le Rapid
	Coupe d’Algérie seniors-garçons (8es de finale) Le tenant éliminé, le Cendrillon aussi !
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	Cyclisme : championnats d'Afrique sur piste L’Algérie hors-piste
	L’EN U23 disputera deux matchs amicaux face à cet adversaire Schürmann approuve le choix de la Corée du Sud
	Dans un entretien à Radio média Maghreb Québec Gourcuff «pas au courant» de l'intérêt de clubs français pour l

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L’épreuve populaire ne déroge pas à ses propres règles. Celles de déjouer les grands et mettre en valeur des équipes dites petites du fait de la faiblesse de leurs moyens. C’est pourquoi, l’exploit réalisé par les Canaris de l’US Tébessa face à l’USM Harrach, club de Ligue1 professionnelle qui de surcroît pratique l’un des meilleurs footballs en Algérie, ne peut être passé sous silence.
La formation frontalière qui évolue en division amateur (groupe Est) n’est pas vraiment une inconnue pour le public algérien. A une époque, l’ex-JSMT, créée en 1936, rivalisait avec les équipes de l’élite. Lors de la saison 1988-1989, le «Jil» emmené par Mourad Mokhnache (ex-JSMS et MCA) et Farès Djabelkhir (ex-USM Annaba et MCA) assurait sa première présence en première division. Un passage, certes, éphémère mais qui a laissé des souvenirs indélébiles pour le public sportif algérien qui se rappelait aussi au souvenir de feu Ahmed Oudjani (ancien footballeur professionnel du RC Lens, Mouldi Aïssaoui (ex-USMA et USMAn et autre Nacereddine Drid (ex-USMBA et MCO). Soit d’authentiques internationaux algériens à différentes étapes de l’histoire du ballon rond en Algérie qui ont fait également honneur aux couleurs du club tébessi, désormais jeté aux oubliettes. La qualification aux quarts de finale de la 48e édition de la Coupe d’Algérie saura-t-elle faire oublier les déboires d’une association sportive rebaptisée au début des années 90 ? Mieux, l’UST parviendra-t-elle à reprendre une place au soleil ?
La cuvée 2015-2016 formée de jeunes mais aussi d’éléments chevronnés à l’exemple de l’inusable Douadi El-Oulmi (ex-ASK, MCA etc.) semble avancer studieusement sous les ordres de Mohamed Belaredj, jeune technicien dont l’expérience n’est pas à dédaigner. L’ancien défenseur du RC Kouba, arrivé à la barre technique de l’UST à la 6e journée (il avait débuté la saison comme entraîneur du RC Kouba, son club d’enfance) commence à trouver la formule idoine pour pousser les Canaris vers les sommets de la DNA «Est» dominée par un autre grand du football national, l’USM Annaba.
La Coupe pour poursuivre le rêve
Avec dix points de retard sur les Tuniques rouges, et un match en moins en sus des 14 journées avant le terme du championnat, l’UST veut croire au miracle d’accéder en division supérieure (Inter-régions). Une mission pas facile à réaliser tant les conditions de réussite de cet objectif ne sont pas toutes réunies. La présence de concurrents qui ont déjà connu l’élite par le passé, les clubs d’Annaba (USMAn et HAMRA), l’ASAM, le MOC, l’USMK, l’USM Aïn-Beïda, l’ESM Guelma, l’US Biskra, le MSP Batna ou encore le HBCL n’est pas pour faciliter la tâche aux Tébessis. Les poulains de Belaredj semblent plutôt gagnés par le rêve d’un parcours plus long en Coupe, histoire de faire durer le plaisir d’une galerie si fidèle, si exigeante. A deux tours du show final, la perspective enchante la région frontalière. Surtout que le quart de finale proposera un duel face à un adversaire plutôt prenable (ASB Maghnia ou HB Chelghoum Laïd) que les hommes de Belaredj accueilleront au stade du 4-Mars-1956. Un fief dans lequel l’équipe n’a plus perdu depuis la venue de Belaredj. L’UST ayant concédé sa seule défaite at home (face à l’E Collo, ndlr) et a été tenue en échec à trois reprises lors que l’équipe était dirigée par l’entraîneur Bendjaballah.
L’intronisation de Mohamed Belaredj a redynamisé les troupes qui, depuis, ont enchaîné les belles performances et les exploits. Theveste doit continuer à croire. A rêver.
M. B.

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Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir Apocalypse
	Clôture de la semaine culturelle palestinienne Poésies et accord de coopération
	Portrait La révolution de «l’homme jaune»

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Une source, des bulles, El-Mouradia, c’est fou !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
- J’ai reçu un appel d’urgence d’un parent en danger,  il appelait au secours - T’as répondu à son SOS ? - Noooon ! Il appelait d’un numéro Djezzy !   Je pensais sincèrement que seule la méchante junte militaire communiquait ainsi. Je découvre estomaqué que le pouvoir civil aussi communique, s’adresse à nous par «source autorisée» interposée. Mais alors, si les deux communiquent de la même manière, quelle est la différence entre un pouvoir militaire et un pouvoir civil ? Plus brutalement, pourquoi avoir basculé par «décret non publiable» du pouvoir militaire au pouvoir civil ? Bonne question, aurait dit Sellal, s’il était encore aux commandes de l’hydraulique, bien sûr. Car, tout est affaire de …sources. Il y a source et source ! D’abord, un bref recensement des sources déjà répertoriées. Il y a la source autorisée. Il y a la source non autorisée, mais tolérée. Il y a la source habilitée. Il y a la source réhabilitée. Il y a la source digne de foi. Il y a la source digne de foie de morue. Il y a la source généralement bien informée. Il y a la source généralement-major bien introduite. Il y a la source introduite tout court. Il y a la source introduite là où ça fait mal. Il y a la source proche de la Présidence, qui elle-même peut se décliner en source proche de la chefferie du gouvernement, du MDN, du FLN, du RND ou de la FAF, ou carrément de la ligue bécharoise de badminton et pétanque associés ! Sans oublier bien sûr la source sous couvert de l’anonymat, la source sous couvert et gîte garantis, la source crédible, la source semi-crédible, la source au trois-quarts présidentiel, la source sourcée, la source très au fait du fait, ou encore la source pétillante, avec ou sans bulles, servie frappée sur le bout des doigts. Que les sources que j’aurais malencontreusement omis de signaler m’en excusent …platement ! Tout ça pour dire que les sources algériennes sont riches, par rapport à une situation économique de plus en plus catastrophique, et au regard d’une pauvreté galopante. D’où visiblement cette nécessité pour le pouvoir civil d’avoir lui aussi recours à la source, de faire comme la méchante junte militaire. S’en remettre aux sources pour nous parler. Moi, à bien y regarder, ça ne me gêne pas trop. Car, au fond, qu’est-ce qui est pire ? Boire les scoops d’une source ou attendre que la 4e roue d’un fauteuil roulant veuille bien s’adresser à l’opinion ? A vous de boire ! Enfin, je voulais dire à vous de voir ! En attendant, fumez du thé et restez éveillés, le cauchemar continue. H. L.